La Capoeira
Le jeu de la capoeira constitue un ensemble de langages verbaux et non verbaux, à l’intérieur desquels les mouvements corporels ne représentent qu’une partie. La musique, le rythme, les instruments, les chants par exemple, font partie de ce langage. Un bon capoeiriste doit être capable de tout faire dans une roda (La roda est le cercle du jeu formé par les capoeiristes et les musiciens), devenant ainsi tantôt observateur, participant au jeu par le chant et les battements de main, tantôt joueur, tantôt chanteur soliste ou musicien. L’ensemble des instruments que l’on appelle orchestre, est généralement composé de trois berimbaus, un atabaque, un pandeiro, un agogô, et un reco-reco. Mais le berimbau, appelé aussi urucungo, est de loin l’instrument principal, l’instrument roi de la capoeira sur lequel il est nécessaire de s’attarder. Lorsque nous parlons de capoeira, une difficulté majeure se présente : celle de parvenir à généraliser. Car en capoeira, rien n’est clairement défini et « fini », il n’existe aucune règle écrite définitive. La capoeira est libre, libre de toute créativité et reste ouverte à tous les genres. Aujourd’hui, alors que la capoeira se mondialise, les manières de la pratiquer ne cessent de se diversifier.