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SERGE MAIRET - Chronique pour Samouraï

18/02/2011
Chronique pour SAMOURAÏ La culture est un combat L’homme est avant tout un être de culture. C’est la culture qui fonde la civilisation humaine. La culture et la connaissance sont intimement liées mais la culture du corps et de l’esprit est une culture en soi qui appartient d’abord et avant tout à l’Asie. C’est sa contribution majeure au monde. Une contribution dont l’occident refuse pourtant de prendre la mesure. Pourquoi ? Parce que la civilisation occidentale s’est fondée sur la dualité du corps et de l’esprit et non sur son unité. Dans le bouddhisme, pas de dieu révélé. En pacifiant son esprit, grâce à la méditation en position assise, il est possible à l’homme de faire l’expérience de l’unité du corps et de l’esprit, pour parvenir au stade ultime du Nirvana ( l’extinction des passions ). Cette expérience physique et mentale, différente dans son essence de la mystique occidentale, orientée sur la Foi, s’avère aussi une voie. Elle représente une ascèse, un effort constant, répartis dans le temps, aucunement soumis à la recherche d’une performance, encore moins à une culture du résultat. Et surtout, elle est évolutive ! Dans les arts martiaux, issus de la philosophie...
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SHIATSU

06/01/2011
LE SHIATSU   Le shiatsu est une thérapie orientale qui utilise les doigts comme principaux instruments de travail. D'origine japonaise, il emploie le toucher pour rétablir la circulation de l'énergie vitale dans des zones du corps où celle-ci se trouve bloquée (en vide ou en excès). Il permet ainsi à l'organisme de puiser en lui-même les ressources nécessaires à son rétablissement. Cette méthode de soins tire ses racines de la médecine traditionnelle chinoise et du massage japonais amma.Le amma que l’on considère comme l’ancêtre du shiatsu trouve ses origines en Chine. Il y a environ 1500 ans, après avoir circulé en Extrême-Orient, les arts traditionnels chinois de guérison s'introduisent au Japon. Le mot massage, composé des deux caractères chinois Anet Mo (signifiant calmer par le toucher), est prononcé amma (ou anma) par les Japonais. Ce soin devient populaire durant la période Edo. À cette époque, la thérapie amma comportait également des manipulations articulaires, des bandages et des saign ées. À partir du VIIe siècle la médecine chinoise devient la médecine officielle du Japon. En 894, la Chine et le Japon rompent leurs relations officielles. Ceci permettra...
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LE CHI (Qi)

27/10/2010
Chi (Qi) correspond au terme grec « pneuma » et au terme sanskrit « prana ». C’est la force de vie, le flux de l’énergie primordiale qui circule dans toute chose vivante. Le terme chi n’a pas d’équivalent en Occident. Bien qu’il n’existe aucune définition occidentale précise de ce qu’est le chi, on y fait généralement référence en tant que bioélectricité. En réalité, il est reconnu depuis cette première décennie que le chi est la bioélectricité qui circule dans toute chose vivante. Le chi intervient également dans la physiologie des sens et des sensations. Par exemple, lorsqu’une personne se blesse à un bras, le flux du chi est perturbé et élevé à un degré supérieur d’énergie au niveau des terminaisons nerveuses de ce bras. Ce potentiel énergétique anormalement élevé est la cause d’un flux de chi vers des parties du corps où le potentiel énergétique est moindre, et tout spécialement vers le cerveau qui est extrêmement sensible aux variations du flux d’énergie. Ceci explique la sensation de douleur. En outre cette différence de potentiel va susciter la réaction sanguine, un afflux de sang vers le bras qui amorcera la guérison de la blessure. Le chi, le système nerveux, les...
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Serge Mairet et le Yuan Qi Tao

21/10/2010
Serge Mairet, traducteur chez Budo Editions, est le créateur d'une méthode de santé. Voici une brève présentation de sa main. La Voie du Souffle Primordial ou Yuan Qi Tao, que j’ai crée, est un ensemble de techniques venant du Taoïsme et du Bouddhisme, destinées à Harmoniser l’esprit, le mental et le corps.  Dans le Taoïsme, elles puisent la théorie de conduite du souffle élaborée par les anciens chinois. Selon cette théorie, c’est la conscience qui, associée à la respiration et au mouvement lent, permet une bonne circulation du Qi (énergie vitale) et du sang dans le corps tout en pacifiant le mental et en assurant la flexibilité des articulations.Dans le Bouddhisme, elle puise une pratique de méditation debout ou assise qui permet la vacuité mentale. Le tout offre un ensemble facile à mémoriser dans le cadre d’une pratique progressive amenant l’élève à la maîtrise de la conduite du souffle et par la même, en conformité avec la pensée chinoise, conférer santé et longévité Cours réguliers Le mardi de 16H à 17h (anthropologie des techniques du corps en position couchée : spécificité des systèmes musculo-squelettique, neuro-musculaire et neuro-sensoriel). De 17h à 19h :...
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Muay Thaï

20/10/2010
Les origines exactes de cet art que nous appelons aujourd’hui Muay Thai sont plutôt obscures et imprécises. Les documents écrits qui relatent fidèlement de quelle manière et dans quelles conditions le muay s’est développé au fil des siècles sont d’une exceptionnelle rareté. L’étymologie du mot « muay », selon une école de pensée, est un dérivé du sanskrit « mavya » qui signifie « tirer pour regrouper », pour « unir », pour « faire un ». Cette théorie ne peut être rejetée cependant une explication – reprise par certains – veut que « muay » soit raisonnablement associé à l’action de « réunir » de créer un « lien ».Le muay trouve ses origines dans un système de combat pragmatique dans lequel certaines parties du corps (tête, poings, coudes, genoux et pieds) font office d’armes à part entière, et ce indépendamment de l’utilisation d’armes à proprement parler, telles les épées, lances ou autres bâtons. Ce système de combat à mains nues était mis à profit sur le champ de bataille – à une époque où le combat d’homme à homme était la norme – et dans la vie civile : pour mettre la communauté à l’abri des brigands. Il se développa certainement sur la majeure partie du territoire de la...
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La Capoeira

14/10/2010
Le jeu de la capoeira constitue un ensemble de langages verbaux et non verbaux, à l’intérieur desquels les mouvements corporels ne représentent qu’une partie. La musique, le rythme, les instruments, les chants par exemple, font partie de ce langage. Un bon capoeiriste doit être capable de tout faire dans une roda (La roda est le cercle du jeu formé par les capoeiristes et les musiciens), devenant ainsi tantôt observateur, participant au jeu par le chant et les battements de main, tantôt joueur, tantôt chanteur soliste ou musicien. L’ensemble des instruments que l’on appelle orchestre, est généralement composé de trois berimbaus, un atabaque, un pandeiro, un agogô, et un reco-reco. Mais le berimbau, appelé aussi urucungo, est de loin l’instrument principal, l’instrument roi de la capoeira sur lequel il est nécessaire de s’attarder. Lorsque nous parlons de capoeira, une difficulté majeure se présente : celle de parvenir à généraliser. Car en capoeira, rien n’est clairement défini et « fini », il n’existe aucune règle écrite définitive. La capoeira est libre, libre de toute créativité et reste ouverte à tous les genres. Aujourd’hui, alors que la capoeira se mondialise, les manières...
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