En 1994, maître Plée s'est vu atteint par un cancer. On lui prédisait une disparition rapide. Il prit alors la décision de transmettre son savoir par le biais d'un séminaire exceptionnel
En 1994, maître Plée s'est vu atteint par un cancer. On lui prédisait une disparition rapide. Il prit alors la décision de transmettre son savoir par le biais d'un séminaire exceptionnel. Ces images, tournées le 30 avril 1994 au dojo historique de la rue de la Montagne Ste Geneviève, à Paris, font partie de ce séminaire. En 2013, il est toujours parmi nous.
Sommaire
- Les pièges de la mystification
- La recherche de l'essentiel
- Subjectivité et conscience du coeur
- L'efficacité en préservant sa santé
- Le rituel animal
- Le fonctionnement du cerveau et son lien avec l'art martial
- Le vrai kihon martial
- Le kihon martial et son lien avec le psychisme
Nous attirons l’attention sur le fait que ces images, prises en 1994 avec les moyens de l’époque par une équipe non professionnelle, ont survécu à un incendie. De ce fait, elles présentent des imperfections que le producteur n’a pas pu corriger. Il est important d’avoir à l’esprit qu’elles sont l’un des rares témoignages de Maître Henry Plée et qu’à ce titre elles sont exceptionnelles. Nous demandons votre indulgence et vous invitons à vous concentrer sur le sens.
Henry Plée, né le 24 mai 1923 à Arras (Nord-Pas-de-Calais) et mort le 19 août 2014 à Paris, est un expert français en arts martiaux japonais.
10e dan (Japon) de karaté, Henry Plée est le pionnier du karaté en France et en Europe au début des années 19502. Il est en outre 5e dan de judo, 3e dan d'aïkido et 1er dan de kendo. Il est aussi le maître le plus haut gradé hors du Japon.
Il fonde en 1955 au 34 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement de Paris, le premier dojo occidental enseignant les quatre piliers des arts martiaux japonais, le judo, le karaté, l'aïkido et le kendo. Éditeur du premier magazine francophone d’arts martiaux (Judo kdk-Budo Magazine de 1950 à 1973) il bouscule les certitudes avec ses « Chroniques martiales » qui parurent dans les colonnes de la presse spécialisée pendant plus de vingt ans.
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